Georges Buisson

 Après une carrière dans l’action culturelle, sera jusqu’en 2010 Administrateur pour le Centre des Monuments Nationaux, du Palais Jacques Cœur à Bourges, de la crypte de la cathédrale Saint-Étienne et de la maison de George Sand à Nohant. Il est actuellement président de l’EPCC Maison de la culture de Bourges

Un si joli village ou le combat d’Aimée

 Editeur : Les Impliqués

 Ce « si joli village » se trouve en Berry, mais il pourrait exister partout ailleurs. Il se meurt dans l’indifférence générale : plus d’école, plus de commerce, des maisons à vendre. Aimée qui en est la maire est persuadée que seule une activité culturelle le sauvera. Elle souhaite aussi rendre les gens plus intelligents. Elle a convaincu le conseil municipal de racheter l’ancienne école transformée en résidence secondaire. Aimée en fait un espace culturel qui porte le nom de Jean et Simone Lacouture. Elle y organise des lectures, des spectacles, un salon du livre. Le combat d’Aimée est âpre. Qui s’en soucie ? Elle agit en solitaire, par instinct. Elle ne renonce pas … Le narrateur est le révélateur de cette histoire singulière. Peu à peu, l’itinéraire qui le conduit vers le village lui devient familier. Il est transporté par la beauté d’un paysage se modifiant au gré des saisons. Aimée l’intrigue, l’irrite parfois. Il a l’impression d’être pris dans ses filets. Il se sent attiré, piégé, mais il reste subjugué. Si seulement des centaines d’Aimée pouvaient exister, se dit-il

La Tentation de Bourges

C’est le récit d’une ville à travers le regard d’un homme, Guillaume. Arrivé quinze ans plus tôt, celui qui se définissait comme étant de nulle part a plongé là ses racines, envoûté par une cité qui le surprit par la richesse de son histoire et la vivacité de son âme. Le récit débute le 7 janvier 2015, jour de l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo. Cet évènement soulève pour Guillaume de nouvelles questions relatives à l’éducation, à la conscience et la responsabilité de chacun au sein de la société. Cette Tentation est aussi un vrai roman d’amour, une ode aux bonheurs quotidiens, aux rencontres, sous l’impressionnant magistère de la cathédrale St-Etienne. Une peinture vraie, sans fard, de la relation d’un homme à sa ville. Là, « Il avait enfin trouvé l’espace qui serait celui de la fin heureuse de ses jours. »

George Sand en ses jardins

 Un matin, à la fin de l'été, un personnage pénètre, presque par effraction, dans la propriété de George Sand à Nohant. Dans la solitude de cette journée particulière, il va littéralement se délecter de cet espace particulier. Un récit qui se veut subjectif et personnel se révélant, au fil des pages, une quête à effectuer, un jardin à partager.

Les tournesols ou la fin d’une vie

Sur l'un des murs de la chambre d'hôpital est accrochée une reproduction des Tournesols de Vincent Van Gogh... Une fenêtre pour s'échapper du di cile tête-à-tête avec la maladie et la mort. Manuel s'est battu avec courage pendant près d'un an contre un cancer qui le ronge. Après une rémission pleine d'espoir, il est de nouveau hospitalisé. Seule devant l'issue fatale de la maladie, Gabrielle, son épouse, fait alors appel à deux de leurs meilleurs amis qui accompagneront Manuel dans ses derniers jours de vie. Ce récit humaniste détaille au jour le jour les sentiments et les questions qui se posent face à l'agonie d'un être cher : comment échanger et se comporter avec lui ? Il aborde également les difficultés de communication avec l'institution hospitalière et revendique le droit à mourir dans la dignité. Où commence et où finit l'obstination à maintenir un malade en vie ? .

Jacky Chicherie 

 Valençay. L’illustre pâtissier, Jacky Chichery, retraité depuis 2016, vient de publier un ouvrage retraçant sa vie et sa prolifique carrière professionnelle

« Folies douces et sucrées »

-Edition La Bouinotte

À 13 ans et demi, Jacky quitte le foyer familial pour se lancer dans la pâtisserie. C'est en 1974 qu'il s'installe à Valençay avec Marie-Noëlle ; il y restera 43 ans.
Ces quatre décennies seront consacrées à son métier devenu une douce folie, avec la création d'époustouflantes pièces en sucre et pastillage qui ont fait sa célébrité bien au-delà de notre département puisque son talent a été reconnu jusqu'en Chine.
Son désir d'innovation lui a permis de surprendre sa clientèle par des produits sans cesse renouvelés et son savoir-faire de répondre aux désirs les plus fous des gourmets.
Inlassablement, en grand professionnel, il a mis au service de la promotion de Valençay et de son terroir, ses qualités relationnelles et son dynamisme sans compter son temps ni son engagement financier.
Il a aussi voulu transmettre son savoir à ses collaborateurs, à ses apprentis et aux scolaires qu'il a souvent reçu dans son Musée pour un voyage émerveillé, en espérant susciter des vocations pâtissières et en leur léguant sa devise : « Faire du très bon avec du bon »

Raymond Dubois

Né le 14 août 1919, à La Châtre-Langlin, a fait carrière dans l’armée. Appelé sous les drapeaux en 1939, il a participé à la Seconde Guerre mondiale, avant de faire carrière dans l’armée. Son parcours professionnel s’est terminé en 1972 avec le grade de lieutenant-colonel.

Lieutenant-Colonel (ER) Raymond DUBOIS

Matricule 577 – voltigeur de pointe –

éditions Tarabuste

Ce livre raconte les souvenirs d’un homme qui entra dans la carrière militaire comme appelé, c’est-à-dire comme deuxième classe, pour terminer lieutenant-colonel.  Ses souvenirs lui permettent de rendre justice à cette grande dame qu’est « la République » et son bras armé : « l’Armée » qui lui a permis, lui fils de la campagne une promotion sociale.

« La République m’a fait l’honneur de commander un régiment et m’a décerné ses plus hautes décorations ».

Bernard GAGNEPAIN

Est enseignant, érudit et grand connaisseur de la culture locale.
Originaire d’ Issoudun, il a consacré plusieurs de ses ouvrages à sa ville natale.

 

Par les rues d’Issoudun

 avec des illustrations de Gilles Huguet Imprimerie Dada Issoudun 1982 ( (2EME EDITION) 1990 (épuisé)

Issoudun – Regards Croisés

éditions Alan Sutton (2010)

 Pour redécouvrir le passé et les métamorphoses urbaines dans Issoudun, Bernard Gagnepain a photographié les différents quartiers de la ville et les faubourgs, mais il ne l’a pas fait au hasard : il revient sur les pas de ceux qui l’ont précédé. L’auteur met en perspective des cartes postales anciennes avec des clichés pris, dans la mesure du possible, sous le même angle. Au fil des pages, le lecteur retrouve des endroits familiers qui ont bien changé. Il sera surpris de revoir la vieille poste, construite en 1903 à l’emplacement de l’actuelle, de retrouver l’ancien palais de justice, qui fut démoli en 1981 pour bâtir la résidence Agnès Sorel, ou de revisiter l’ancien colombier qui a laissé place en 1938 à une esplanade. Avec un peu plus de 160 images rigoureusement choisies, Bernard Gagnepain invite le lecteur à une surprenante aventure, un pied dans le passé, grâce aux documents anciens, mais aussi dans le présent, avec des clichés qui soulignent bien des bouleversements. Bernard Gagnepain, président de la Fédération régionale des offices de tourisme et syndicats d’initiative, n’en est pas à son premier livre sur Issoudun. Ce passionné d’histoire locale met au jour dans ce dernier ouvrage une vision originale de la ville et de son évolution pendant un siècle.

Les Américains à Issoudun –

éditions Alan Sutton (2007)

 Le 26 juin 1917, 14750 sammies ou boys débarquent à Saint-Nazaire avec 46700 tonnes de matériel, et cette arrivée tant attendue représente un nouvel espoir pour les soldats français. Une série de cartes postales est alors éditée pour remonter le moral des troupes, documents qui serviront pour la correspondance en franchise des armées. Et quand ces Américains s’installent à Issoudun et aux alentours, la population vit un véritable bouleversement… Bernard Gagnepain retrace la vie dans les différents camps, précise les réactions des autochtones et dresse des portraits d’homme comme Lufbery, Quentin Roosevelt ou Spaatz, dont la présence a marqué les esprits. L’iconographie remarquable, que l’on doit en partie à un témoin de l’époque, Henry L. Pancoast, officier américain, traduit bien cette atmosphère d’un temps presque oublié. Avec ce livre, les Issoldunois pourront recouvrir cette présence américaine et faire le lien avec celle de l’après seconde guerre mondiale

RENE ROUSSEL, PEINTRE DE LA LUMIERE.

Editions des Amis du Vieil Issoudun-2014

Bernard Gagnepain a écrit ce livre pour réparer ce qu'il estimait être une injustice: l'oubli dans lequel tombait René Roussel.

Bernard Gagnepain dans cet ouvrage nous propose de nous entraîner dans l'univers de René Roussel, peintre Issoldunois, un peu trop oublié, à qui il a souhaité redonner un peu de couleur. Et il a bien eu raison car l'artiste peintre qui vécut de 1885 à 1962 a su habiller la ville de la Tour Blanche de sa palette. Mais l'homme qui avait épousé l'Issoldunoise Adeline Thomas, née à « La Bartauderie » où il finira ses jours, était également décorateur pour de prestigieux chantiers, à l'instar du palais du Trianon, à Versailles, et aussi illustrateur. C'est donc un parcours en textes et en images qu'il nous est proposé de vivre tout au long des 130 pages de ce livre dédié à un artiste éclectique et attachant.      

ISSOUDUN EN CONFIDENCE 

–Illustrations d’Albert Laprade et de René Roussel -64 pages.

 Ce nouvel ouvrage de Bernard GAGNEPAIN est une somme sur Issoudun, une floraison de biographies et de lieux. S’y croisent de multiples personnages, certains connus, d’autres moins. Certains appartenant à l’Histoire, qu’elle soir de France, littéraire ou simplement locale. Monuments emblématiques et lieux intimes s’y côtoient, donnés à voir, à parcourir, à aimer. A chaque ligne apparaît la connaissance fine, parfois encyclopédique, mais aussi la sensibilité à fleur de peau d’un homme qui depuis l’enfance vit sa Ville avec gourmandise et passion. Entrer dans ce livre, c’est accepter de cheminer dans le temps, l’espace, les histoires grandes et petites qui font d’une Cité un lieu de vie que les Hommes ont façonné et dont les couches superposées donnent néanmoins un sentiment d’unité, source d’identité à nulle autre pareille

EN COLLABORATION

 L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULINAIRE DE LA FRANCE REGION CENTRE

produits du terroir et recettes traditionnelles. Albin Michel. 2012.

Un maître du livre

La plupart des habitants de l'Indre en général et ceux de Châteauroux en particulier, ont entendu parler de Bernard Naudin, de ses illustrations, de son coup de crayon et de sa grande renommée au début du 20e siècle mais n'imaginent pas combien était génial ce touche-à-tout dont l'histoire a commencé au bord de la place Sainte-Hélène en 1876. Tour à tour dessinateur, musicien (il jouait de la guitare et de... la viole de gambe), graveur et illustrateur, Bernard Naudin a marqué son époque de son empreinte, au même titre qu'un Nivet l'a fait dans la sculpture, si ce n'est plus encore... Pour poursuivre le remarquable catalogue raisonné de l’œuvre gravé de Bernard Naudin par Marie Berthail, Bernard Gagnepain livre un nouvel ouvrage, fruit de quatorze années de recherches et de labeur qui surprendra par la qualité et l'ampleur du travail réalisé d'une part, mais aussi et surtout par le sujet lui-même. Si l’œuvre gravé de Bernard Naudin est importante et reconnue, l’œuvre dessiné l’est tout autant et ses illustrations poignantes de vérité complétées de ses dessins d’ornement font de lui un véritable maître du livre recherché par les bibliophiles. C’est à cet aspect que s’est attaché Bernard Gagnepain en rédigeant ce catalogue raisonné des ouvrages illustrés par Bernard Naudin qui répertorie 79 livres et 10 albums. Ce catalogue n’a d’autre ambition que de mettre en lumière la production artistique de Bernard Naudin au service de l’illustration d’œuvres littéraires choisies et de contribuer au renom de cet artiste éclectique considéré comme l’un des maîtres de la gravure à l’instar des Callot, Rembrandt, Goya… Puisse cet ouvrage faire encore mieux connaître cet artiste doté d’un sens élevé de l’amour de l’art qui contribua à enrichir les arts graphiques et qu’il puisse répondre à l’attente de sa veuve qui écrivait : « Bernard Naudin n’est pas tout à fait mort. Si la matière périt, l’Esprit demeure.

EN COLLABORATION avec Daniel BERNARD

 LA CHAMPAGNE BERRICHONNE AUTREFOIS.

 Editions Horwart. 1985

La vie quotidienne dans la région de Châteauroux et d'Issoudun au 19e siècle et au début du 20e vue à travers d'anciennes cartes postales.

Ce livre est le fruit d’une patiente collecte de documents amassés au fil des recherches de deux historiens du pays, Daniel Bernard et Bernard Gagnepain, qui nous font découvrir la Champagne berrichonne à une époque où tramways et ateliers issus du modernisme côtoient les aspects ruraux les plus traditionnels

George Sand et la Commune de Paris

Je viens d'accomplir un voyage dans la pensée de George Sand à propos d'un des événements majeurs de notre histoire : la Commune de Paris. Une pensée féminine, singulière et en mouvement, chez une personnalité complexe mais toujours passionnante."
George Sand développa dans ses nombreux écrits toutes les réflexions politiques inspirées par cette révolution. Or elle ne perçut pas la portée de la Commune de Paris. Son incompréhension et le débat qu'elle aura ouvert allèrent bien au-delà.
Ils offrent d'appréhender autrement ce qui s'est passé au printemps 1871, à travers une philosophie en totale ouverture sur notre époque.

ISSOUDUN Sur les pas de Balzac

Les échanges épistolaires qu’entretient Balzac avec sa grande amie Zulma Carraud le mènent sur les bords de la Théols en avril 1834. Il consacrera à « Issoudun la jolie » son roman La Rabouilleuse, intégré dans les Scènes de la vie de province de La Comédie Humaine.
Cette traversée littéraire est mise en lumière par Bernard Gagnepain, et magnifiée par les aquarelles de Marc de Neyon
.

Brigitte GRENET

ROGER GRENET médecin et humaniste qui aimait la vie, les autres et le chocolat.

 Edition la Bouinotte (2016)

 Roger Grenet, officier de l’Ordre National du Mérite, faisait partie de cette génération de médecins qui arpentaient les campagnes au service de leurs patients. Ce fut une personnalité incontournable, aimée et respectée, dans des territoires encore enclavés, dans leur géographie comme dans leurs valeurs.

Pendant 48 ans, il fut cette figure connue de tous, à Buzançais, en Berry. Peu après l’arrêt de son activité, fin 2001, il voulut témoigner de sa vie, celle d’un homme héritier d’une double culture, française et allemande. Ses mémoires transmises à sa fille, évoque ce passé : sa rencontre avec Christiane, l’amour de sa vie, trop tôt disparue ; la découverte d’un monde rural étranger à ce citadin ; et la manière dont il a embrassé sa profession.

Comme l’écrit sa fille, Brigitte, qui a rassemblé et organisé ses écrits « J’ai découvert, en lisant, des sentiments des histoires que nous ignorions. Et à une époque où certains exhument des secrets de famille lourds comme des boulets, eh bien de tout ce que j’ai lu, je ressors fière et apaisée. Comme la caresse curative de ses mains de médecin lorsque nous nous étions brulés ou comme disparaissaient les verrues des enfants… »

Marie-Françoise LAFOND

est née à Châteauroux (Indre). Attirée très tôt par la peinture, elle reçoit, encore adolescente, les encouragements de Henry de Monfreid et de Jean Lurçat. Parallèlement à ses travaux artistiques, notamment l’illustration d’ouvrages pour enfants, elle poursuit avec succès des études de philosophie et d’histoire de l’art à Paris, puis à Poitiers, ce qui lui donne l’occasion d’enrichissantes rencontres avec Emmanuel Lévinas et Roger Garaudy. Victime en 1991 d’un accident thérapeutique l’ayant privée de la vue, Marie-Françoise Lafond se tourne vers l’écriture par laquelle elle peut continuer à exprimer sa forte créativité

Contes  peints 

 éditions l’Harmattan (2000)

 Aux couleurs de la vie, vingt-cinq contes pour adultes tout à tour mélancoliques, cocasses, nostalgiques, troublants, émouvants, extravagants, inquiétants

Cocon gris

  éditions La Bruyère (2003)

 Récit étrange et insolite, tenant à la fois du roman et du journal, qui nous introduit dans un espace différent et un temps décalé.

Et aussi réalité insoupçonnée constituant, pour le lecteur, un authentique voyage-découverte, une aventure inédite à la lisière du songe, un surprenant chemin de liberté.

La quête de soi, la recherche de l’être motive et guide l’héroïne. Elle atteindra son but dans l’éblouissement, laissant derrière elle, la porte des possibles…

Une certaine nuit… le Visiteur

  éditions Salvator (2008)

 « C’était il y a quarante ans, un certain soir, une certaine nuit... C'était hier mais aujourd'hui j'éprouve l'impérieux désir d'en rendre compte, de témoigner, de partager l'extraordinaire. Dois-je dire que, sans prévenir, sans crier gare, sans sonner ni frapper à ma porte à l'improviste comme un voleur, un Visiteur inouï est entré dans ma chambre et, ô stupeur, a posé la main sur mon cœur, m'arrachant un torrent de larmes ? C'était il y a quarante ans, une certaine nuit. Mais il me semble bien qu'auparavant déjà cette invisible Présence se soit laissée pressentir. Discret et silencieux, le Visiteur sûrement veillait et attendait l'heure choisie. Mais n'agit-il pas ainsi, sous des formes différentes certes, avec chacun d'entre nous ? Mon intention n'est pas de témoigner ici d'une expérience privilégiée. Je veux simplement donner un exemple de la proximité étrange et merveilleuse de ce quelqu'un si intimement concerné par notre bonheur.» .

De-ci de-là paysages intérieurs

 éditions l’Harmattan (2012)

 Souvenirs épars, voix intérieures, échanges entendus ou rêvés, instantanés de voyages ou arrêts sur images, rencontres fugitives et réflexions constituent la trame de ces textes qui sont à la fois saisie de l'instant et esquisse de l'âme. L'amour, la tendresse, l'attente, l'inquiétude, la mélancolie courent le long de ces pages, ces états que nul n'ignore et qui sont les frémissements de la vie. De-ci, de-là, un chemin buissonnier qui nous révèle à nous-mêmes sur le mode poétique

    Ainsi t’ai-je appelée        

Au travers de la biographie de sa  mère, le lecteur assiste à une véritable traversée du 20e siècle. Dans le cadre de la galerie familiale, l'auteur revisite trois étapes de sa propre vie au cours de laquelle elle a beaucoup appris de sa mère, puis collaboré avec elle avant de la protéger le moment venu.

 Marie-Françoise Lafond se consacre à la peinture de 1965 à 1991. De nombreuses expositions, en France comme à l'étranger, lui permettent d'acquérir une reconnaissance publique. Lorsqu'elle est privée de la vue en 1991, à la suite d'un accident thérapeutique, elle se consacre à la rédaction d'ouvrages dans lesquels elle restitue le monde qu'elle ne peut plus dessiner de son pinceau.

Lafond

 éditions Lancosme (2014)

 Ce livre écrit par Gilles Wolkowiltsch, un ami de Marie-Françoise Lafond, retrace sa biographie et présente plus de 300 œuvres artistiques : aquarelles, dessins, peintures, pastelles

Centrée à l’origine sur le Berry et la Bretagne, son inspiration s’est constamment renouvelée au cours des voyages qu’elle a effectués en Algérie, en Allemagne, en Belgique, en Chine, au Danemark, en Egypte, en Israël, en Italie, au Japon, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Russie et en Tchécoslovaquie

La songeuse

  éditions l’Harmattan (2016)

 Par le biais de son héroïne, la Songeuse, dont l'existence n'est peut-être qu'onirique, l'auteur renoue avec les interrogations de son enfance, ces «pourquoi» souvent laissés sans réponse et que n'efface jamais tout à fait l'entrée dans la maturité. S'adressant tour à tour aux mouettes, au sable ou à la spatule, observant les corps allants et venants sur la plage et, au-delà, l'océan scintillant, elle se prend à méditer sur la fragilité de la Terre-mère et de ses ressources, sur l'écoulement temporel, facteur de déclin mais aussi espace offert à notre liberté, sur l'inaccessible accès au fond des choses et sur ce souffle originel que certains éprouvent comme une présence. La Songeuse... Un regard sur le monde pour le mieux accueillir et aimer.

De tout et de rien

Courts récits, surréalistes ou insolites, petits billets d'humeur, clins d'oeil, arrêts sur image, rétro regards, constituent le contenu de ce recueil non dépourvu d'humour. Au gré des thèmes abordés, l'autrice porte tour à tour un regard attendri sur le vivant, lucide sur l'aujourd'hui, facétieux et amusé sur des personnes qu'elle a croisées. Elle nous invite aussi à la réflexion au travers de pensées vagabondes, à prêter écoute à l'invisible, à l'attention à l'autre dans sa différence, sa faiblesse, son besoin de tendresse, etc. Sur un ton tantôt grave tantôt léger, jamais indifférent, elle s'émerveille, s'étonne, s'inquiète, s'insurge et finalement aime ce monde bouleversant, bouleversé, âpre et bigarré, à la recherche de soi et du bonheur, le nôtre. De tout et de rien, une petite voix originale qui parle de notre temps, croit en ses capacités de résilience et de renouvellement et dans les forces vives de l'esprit.

Zonzon: Mémoires d'un perroquet 

 19 juin 2023

 

Zonzon… Des mémoires d'oiseau rédigés volontairement sur le mode anthropomorphique mais qui n'en sont pas moins pour autant foncièrement véridiques. L'héroïne, un perroquet amazone femelle, hypersensible, fragile, intelligent. Une histoire d'amour entre deux coeurs, l'un humain, l'autre animal, dont les parcours de vie sont traversés par un drame mais qu'une résilience conjointe entraîne sur une voie nouvelle et une communication de plus en plus subtile. Un récit qui met en lumière le rôle bénéfique joué par l'animal auprès de l'homme et sa capacité à l'arracher au repliement sur soi et par voie de conséquence à le maintenir dans la relation à autrui. Un récit qui porte témoignage de l'âme animale et de ses richesses.

Jean-Yves Lallart

a déjà publié trois ouvrages sur l’histoire du corps préfectoral : une Histoire du château de Romorantin, de la résidence des rois de France à celle des sous-préfets ; une biographie des sous-préfets de Riom et une autre des sous-préfets de Saumur.

HISTOIRE DU CORPS PREFECTORAL de Napoléon à nos jours

Edition Feuillage 2017

 Né à Lille en 1952, Jean-Yves Lallart a une expérience de plus de 40 ans dans les services préfectoraux dont 28 dans le grade de sous-préfet.

Ceci lui a permis d’étudier de l’intérieur et en profondeur l’histoire d’un corps original de hauts fonctionnaires qui, depuis Napoléon et dans la continuité des intendants de l’ancien régime, unit étroitement les préfets et les sous-préfets dans le même service exigent de l’Etat

Ce livre est un témoignage personnel, assorti parfois d’anecdotes amusantes ou de propos critiques, permet d’établir que si la fonction préfectorale a beaucoup évolué au cours de ses 217 ans d’existence, elle a gardé néanmoins une grande permanence dans son esprit et ses missions.

Gilbert MANDARD

LES INTIMES ENCHANTEMENTS

Collection Tremplin Edilivre Editions APARIS    (2011)

 Recueil de cinquante poèmes, les Intimes Enchantements, écrits dans une langue très simple où l’humour est présent, sont regroupés par thèmes tels que l’amour, la nature, les interrogations, la mort. Ces textes écrits par Gilbert Mandard sont restés très confidentiels .Ancien élève du lycée Jean Giraudoux de Châteauroux et de la faculté de droit de Poitiers a débuté comme clerc d’avoué à Châteauroux puis s’est dirigé vers l’administration. Gilbert Mandard a passé plusieurs concours qui l’ont conduit à la préfecture du Cher puis à celle de l’Indre où il dirigea plusieurs services. Plus tard il fut nommé secrétaire général de la chambre de commerce de l’Indre et du comité de tourisme de 1954 à 1972. Puis il revint à la préfecture de l’Indre où il fut nommé directeur de l’administration générale et délégué du médiateur de la République jusqu’en 2007.Gilbert Mandard est chevalier de la Légion d’Honneur, de l’ordre national du Mérite et des palmes académiques

Raymond PICARD

Un « Challenger » castelroussin

C’est l’histoire d’un fils de boulanger né à Issoudun qui est devenu un grand capitaine d’industrie et premier président de la section Indre de l’ANMONM. Sur la base de la qualité du produit fabriqué, Raymond Picard a implanté le royaume industriel de la biscotte en créant des usines tant dans l’Indre qu’à l’étranger.

Ce livre nous fait revivre, en même temps, une partie de l’histoire de Châteauroux.