LE SERVICE DE SANTE DANS LES SOUS-MARINS (1966-1981)

A l’initiative du secteur d’ISSOUDUN s’est tenue le  15 mars 2025 au sein de l’auditorium de la Maison d’Expression et de Loisirs d’ISSOUDUN (M.E.L.I.)  une conférence  de notre compagnon Jacques LAPLAINE sur le thème du SERVICE DE SANTE DANS LES SOUS-MARINS (1966-1981)

C’est avec beaucoup de passion et d’intérêt que notre ami Jacques LAPLAINE nous a retracé sa carrière   pendant 25 ans en qualité d’infirmier à bord des sous-marins alors que la fonction n’existait pas vraiment encore

 

En septembre 1966, il a terminé sa formation d’infirmier à l’hôpital Sainte Anne de Toulon. Un jeune médecin de 1ère classe André Bernardini lui propose un volontariat pour les sous-marins, qu’il va accepter.

Il a fallu constituer une équipe médicale capable de faire face aux accidents, aux problèmes médicaux chirurgicaux et radiologiques sans oublier la radioprotection pour les sous-marins nucléaires. Médecins et infirmiers embarqués dans les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins seront formés à ces pratiques.

Sur les sous-marins classiques, la présence de l’infirmier n ’est pas systématique. C’est pourquoi en son absence  en cas de blessures ou maladies, le commandant en second se réfère au « Médecin de papier ». Il s’agit  d’un fascicule de 64 pages  dont le titre officiel est en fait  « Notice médicale  destinée à servir  de guide aux officiers des sous-marins  dépourvus de médecin

Avoir un infirmier  pour un pansement tous les quinze jours coûte cher à nourrir et prend de la place. C’est pour cela que l’infirmier doit avoir d’autres aptitudes. C’est un homme qui doit savoir tout faire et s’adapter. Il doit être capable de remplacer le commis aux vivres, faire le rangement des vivres par quinzaine, prévoir l’établissement des menus avec le cuisinier, remplacer le maître d’hôtel des officiers (savoir-faire du pain et des viennoiseries). Le poste de barreur peut même  lui être réservé en cas de problèmes.

Pour plus de précisions sur ce témoignage atypique  ce sujet a fait l’objet d’une parution dans le numéro 183 de mars 2025 de la revue Le Mérite pages 33 à 36 sous le titre « Les prémisses du service médical dans les forces sous-marines »

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