Hommage aux soldats de la grande guerre -1914 – 1918 –

Face au monument aux Morts de nos villes et villages, il est un silence qui masque parfois l’agitation profonde de nos pensées. Cela m’est arrivé le 11 novembre dernier devant le monument aux Morts de ma commune

(Texte et poème rédigés le 11 novembre 2021 à Montcocu, commune de Baraize- Indre)

Rédaction faite immédiatement à la suite de la cérémonie organisée par la municipalité de Baraize

 

Enfants, nous apprenions qu’à la onzième heure

Du onzième jour du onzième mois, vainqueurs

Etaient nos grands-pères face à tous leurs ennemis

Leurs sacrifices n’étaient pas vains, mais à quel prix !

Leur histoire a imprégné bien fort nos mémoires.

Marqué en profondeur nos consciences du devoir.

Les récits de nos aïeux étaient bouleversants,

Ces combattants, par tous les temps, allaient de l’avant.

Ils transcendent le temps, franchissent les générations,

Ils sont là, dans notre patrimoine commun,.

Courage ! abnégation ! étaient leurs dignes chemins.

Quoi qu’il en coûtait, ils restaient des hommes d’honneur

Face à toutes leurs épreuves, face à toutes leurs douleurs.

Gloire à eux dans leurs actions ! ils étaient la France !

Ces hommes ont marqué profondément notre enfance.

Aujourd’hui, la même fraternité est là pour unir

Nos soldats qui, pour la vie d’autrui, peuvent mourir

Les flammes de nos soldats du passé et du présent demeurent ! nous sommes les dépositaires de leurs braises ardentes. Alors entretenons-les avec force et vigueur ! oui nous devons honorer nos combattants de tous les conflits, rendre hommage à celles et à ceux qui, pour nous, ont accompli leur devoir jusqu’au don suprême. Leurs inlassable combat pour la liberté est celui qui incarne leurs valeurs de l’honneur, du courage, du dévouement et de la bravoure. Gloire  à celles et à ceux qui demeurent des exemples !

Notre sens aigu du temps qui passe, ne peut Que nous inciter à vouloir vivre en paix dans une France oeuvrant au sein d’une Europe unie où la fraternité d’armes ne serait pas un mirage.

Si actuellement une guerre mondiale peut nous sembler improbable, nous savons tous qu’une véritable paix est impossible

C’est pourquoi, à l’exemple du général d’armée Pierre de Villiers, nous devons nous souvenir, entre autres que le 26 novembre 2019, au Mali, deux hélicoptères de notre armée en heurtaient en mission opérationnelle. Cela provoquait la morts de treize soldats dont le capitaine Frison-Roche du 5ème régiment d’hélicoptères de combat. Suite à cette catastrophe, le général de Villiers devait dire, je le cite » Je n’oublierai jamais la cérémonie particulièrement émouvante qui s’est tenue aux Invalides. Je me souviens, disait-il, des treize corps enveloppés dans le drapeau tricolore…

 de retour chez moi. J’ai lu avec émotion ces mots écrits par le capitaine Frison-Roche, quelques années auparavant, alors qu’il était élève à Saint-Cyr. Les mots écrits par le capitaine Frison-Roche sont les suivants :

 « O tendre France, douce gardienne de mon baptême,

 Prenez ici ma vie, je vous en fais don,

Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,

Et rendez, je vous ne prie, mon sacrifice fécond. »

 Oui , nous ne pouvons qu’espérer que son sacrifice sera fécond, que lui et ses douze camarades ne sont pas morts pour rien.  Oui, ce don de soi nous oblige et nous élève !

 Daniel ALLIGNET