FERDINAND DE LESSEPS

A l’initiative de Daniele EBRAS, 1ère vice-présidente, en charge du secteur de CHATEAUROUX, était organisée, le mardi 7 mars 2017   pour les compagnons de l’Indre, la traditionnelle soirée crêpes  au restaurant de la Forge de l’Isle à la sortie de Châteauroux en direction d’Ardentes.

La soirée débutait  par la conférence du Docteur Christian Moreau qui a su faire  revivre la biographie d’un homme du XIXème siècle, perceur d’isthme , venu se retirer dans l’Indre dans son domaine de la Chesnaye à Guilly : Ferdinand Marie, vicomte de Lesseps. Il fut le principal promoteur des deux projets de canaux les plus ambitieux de son temps, le canal de Suez puis le canal de Panama.

Le Docteur Moreau, président des amis des musées de Châteauroux, a possédé la plus grande collection privée sur l'histoire française du canal de Panama. Il en a fait don à l'Autorité du canal de Panama 

Le docteur Christian Moreau, psychiatre de métier et historien de cœur, il l’un des principaux spécialistes de Ferdinand de Lesseps. Pendant plus de vingt ans, il a collecté de très nombreuses archives dont il a fait dons en grande partie à l’administration du canal de Panama « Tout le monde connaît George Sand et Talleyrand mais rares sont ceux qui se sont vraiment penchés sur le cas Lesseps. Je me suis glissé dans ce créneau et suis devenu un spécialiste du canal de Panama «  explique-t-il

 Ferdinand, comte de LESSEPS Grand Croix de la Légion d’honneur

Né à Versailles, le 19 novembre 1805. Diplomate, il fut le promoteur du percement du canal de Suez. Il eut une réputation universelle et fut comblé d’honneurs. Nommé Grand Croix de la Légion d’Honneur en 1869, sans avoir été grand-officier, il fut élu à l’Académie des Sciences en 1873 et à l’Académie française le 21 février 1884 en remplacement Henri Martin, et fut reçu par Ernest Renan le 23 avril 1885. La fin de sa vie fuit consacrée au percement de l’isthme de Panama, et lors de la débâcle financière de cette affaire il fut condamné à cinq ans de prison par défaut ; mais en considération de son âge et de son état de santé, le jugement ne lui fut pas signifié et malgré ses erreurs on lui conserva le surnom de « Grand Français ». Il a laissé des lettres et diverses publications relatives au canal de Suez. Il est mort le 7 décembre 1894 à La Chesnaye près de Guilly dans l’Indre